Les cotons lavables - Mes gestes zéro déchet
J’avais très envie de recommencer à écrire sur le blog. J’ai toujours beaucoup de questions sur ma démarche zéro déchet sur instagram, et je trouve toujours cela frustrant de ne pas pouvoir pleinement développer mes idées. J’ai donc décidé de me lancer dans une série de petits articles pour vous partager ce que je fais moi, pourquoi et comment ! Pas pour être donneuse de leçon, pas pour faire ma guru du ZD juste parce que c’est un sujet qui me touche, qui me tient à cœur et que je ressens le besoin de partager cela afin de peut-être vous sensibiliser à la cause !
Lorsque j’ai débuté dans le zéro déchet, je ne savais pas du tout par quoi commencer. Et c'est normal !!! On remet tout en question, dans la cuisine, dans la salle de bain, pour les enfants, TOUT ! Et ça peut vite être perturbant, au point de retourner à nos anciennes habitudes parce que c’est plus facile. Mais il ne faut pas se laisser envahir par tous ces sentiments de culpabilité, il faut relever la tête et se dire que maintenant : CA VA CHANGER ! Oui, mais par quoi commencer ?
Il n’y a pas de réponse universelle, on commence bien par où on veut ! Ça peut-être en fonction de notre budget, car le zéro déchet est un investissement sur du long terme. Ça peut-être en fonction de notre conscience écologique, peut être que quelque chose en particulier vous exaspère et dans ce cas il faut commencer par là. Moi c’est comme cela que tout a commencé dans ma salle de bain.
J’ai commencé par un geste simple, les cotons jetables ! Faut-il rappeler que la culture du coton est l’une des plus polluantes au monde, sans compter qu’elle est particulièrement consommatrice d’eau ? De plus, elle consomme 24 % des pesticides mondialement produits dont certains classés par l’OMS comme hautement dangereux ou extrêmement dangereux. Son blanchiment exige l’utilisation de chlore ou d’azurants chimiques. Bref, sa fabrication et son utilisation sont dangereuses pour la planète, pour nous et pour nos enfants.
A partir de ce constat plus moyen de faire machine arrière ! Je me suis donc rendu, en magasin bio, pour faire mes courses habituelles et j’ai acheté mes premiers cotons lavables. Tout blanc, tout simple ! Un premier geste de fait pour notre planète ! J’ai gardé mes cotons jetables pour enlever le vernis à ongles et une fois terminé je n’en ai plus jamais racheté. C’était il y a deux ans. L’avantage avec tous les gestes écologiques que vous ferez c’est qu’ils sont également économiques. Si vous avez un petit budget, il vaut mieux devenir écolo croyait moi ! En deux ans, j’ai économisé approximativement 40€ de coton jetable mais j’ai surtout fait économiser des centaines de milliers de litres d’eau à la planète. Et ça, ça n’a pas de prix !
Utilisation
Ces cotons peuvent remplacer tous les usages que vous faites avec des cotons jetables sauf peut être le vernis à ongles. Vous pouvez les utiliser avec une eau micellaire, un lait démaquillant, une gelée démaquillante... Pour ma part, je me démaquille beaucoup à l’huile mais j’ai encore un ancien lait démaquillant que je termine doucement (ce n’est pas mon truc les laits démaquillants) avec mes cotons sinon j’utilise surtout mes cotons pour rincer mon huile, pour me mettre de l’eau florale ou de la lotion.
Si vous avez l’habitude d’utiliser des cotons pour les enfants, vous pouvez aussi passer aux lavables sans problème. Des créatrices françaises font de super grands cotons pour cet usage, pour les bébés mais aussi pour les plus grands. C’est en plus un bon moyen de soutenir l’économie locale car on a tous et toutes une créatrice qui propose ce genre d’article autour de chez soi. Et sinon, il reste Etsy !
La matière
Quelle matière choisir ? Il en existe plusieurs ce qui peut compliquer votre choix : en coton, en eucalyptus, en bambou, en chanvre… Elles ont toutes des qualités différentes.
Le coton est le plus classique. Du point de vue écologique, le coton bio demande moins d’eau que le coton classique mais reste une matière très consommatrice d’eau. C’est une matière à éviter en cas de peau très sensible. Il convient à tout type de démaquillage. Se nettoie plus difficilement en cas de maquillage waterproof ou fond de teint important.
L’eucalyptus est la matière la plus douce et écologique. Il est maintenant vendu avec les deux faces (lisse et épaisse) mais reste particulièrement doux. Il se nettoie très bien, même en cas de maquillage prononcé. Si vous avez la peau très sensible, c’est la matière à privilégier.
Le bambou est légèrement plus épais, il convient parfaitement pour le démaquillage à l’huile et nettoie en profondeur les peaux acnéiques. Mais c’est le moins écologique.
Le chanvre est assez similaire au coton tout en étant plus doux et plus absorbant. Il est conseillé pour les démaquillages à l’eau micellaire et à celles qui trouvent le coton trop rêche.
Je vous l'ai dit j’utilise des cotons, en coton, parce que je ne me suis pas renseigné sur la matière avant de les acheter. J’étais vraiment dans l’idée de me débarrasser de mes jetables. Cependant, je ne regrette pas car ils me conviennent très bien. Je n’ai pas la peau très sensible donc ils ne m’irritent pas. Maintenant, en sachant tout cela sur les matières, j’aurais plutôt choisi des cotons en eucalyptus. C’est d’ailleurs ce que je compte prendre quand bébé sera là !
L’entretien
Pour laver et entretenir vos cotons il n’y a rien de plus simple. Et il y a surtout plusieurs façons de faire. J’ai tâtonné un peu avant de trouver celle que je préférais. Une fois mes cotons utilisais (je ne me maquille pas tous les jours), je l’ai mets dans un coin jusqu’à ce qu’il soit tous sales. Puis, je les fais tremper toute une nuit dans un saladier avec de l’eau chaude et deux cuillères à café de percarbonate de soude (trouvable en magasin bio – j’ai posté il y a peu une vidéo sur mes produits d’entretien maison si cela vous intéresse) et le lendemain matin je les mets en machine (dans un filet) avec le reste de mon linge. Et c’est tout ! Une routine sans prise de tête et efficace.
La point noir
Comme je vous le disais, il est compliqué de les utiliser pour le vernis à ongles car ils ne se nettoient pas bien du tout. J’ai donc eu recours à une autre méthode. J’avais une vieille taie d’oreiller en coton dont je ne voulais plus. J’ai découpé plusieurs morceaux de tissu à l’intérieur et je mets mon dissolvant dessus pour enlever mon vernis à ongles. Ce n’est pas très épais donc c’est vite imbibé et il n’est pas nécessaire de trop frotter. Pour l’instant cette méthode me convient donc je ne compte pas investir dans autre chose. Pour l’entretien, je fais exactement la même chose qu’avec mes cotons lavables. Et c’est parfait !
J’espère que cet article vous aura plu et peut-être aidé si vous débutez votre démarche zéro déchet. N’hésitez pas si vous avez des questions, je serais ravie d’y répondre.
Et je suis curieuse, quel a été votre premier geste zéro déchet ?
LOVE, Unetouchederoux.fr
Aucun commentaire:
Laisse un commentaire mon chou, je te réponds dans les 48 h ♡